
Ce samedi 29 septembre, l'équipe CPB privée de sa ligne d'arrières historique (Marco, Tangi et le grand Jean) a réalisé une prestation très contrastée, qui laissera un souvenir douloureux dans les mémoires.
Le meilleur: les 20 premières minutes ont été à la hauteur de jeu attendues. Circulation de la balle, enchaînement des combinaisons connues (la nouvelle, le renversement ailer-arrière opposé, les entrées d'ailiers) ont permis de mener de 5 buts (10 - 5).
Le naufrage: les 15 dernières minutes ont fait passer l'équipe de 15 - 10 à 16 - 17, une râclée sans appel (1- 6 en 15 mn).
Que s'est-il passé?
En premier lieu, aucune des consignes passées en seconde mi-temps n'a été respectée:
- pas de circulation réelle (le secteur central n'a pas distribué),
- un déséquilibre fort dans le jeu en sorte que la balle est restée engluée surle secteur gauche,
- des tirs forcés des arrières ou du demi-centre (un nombre de déchets incalculable),
- une défense 6-0 qui n'a pas été réellement en place et au total, un nombre élévé de tirs sur l'aile gauche (5 buts encaissés en seconde mi-temps, 2 penalties concédés),
- des départs d'ailiers demandés (ce qui supposait un jeu en retrait des arrières) qui n'ont été réalisé que très partiellement,
- des pivôts privés de ballon,
- aucune combinaison.
En second lieu, sous l'effet d'un arbitrage plus qu'incertain, une montée cumulative des sanctions, concentrée sur la dernière mi-temps et particulièrement sur les 15 dernières minutes, nous amenés à jouer à 4 sur le champ en des moments décisifs:
- Tony carton rouge (3 *2 mn)
- Ludo 2 * 2mn
- Yoann 1 * 2 mn
- Arnaud 1 * 2 mn
Nous n'avons pas su calmer le jeu, le ralentir, le poser et gérer sereinement notre avance. Nous pouvons incriminer l'arbitrage et ses fantaisies (
à titre perso, en première partie de la seconde mi-temps, lancé deux fois seul en contre attaque, je suis coupé dans l'élan, l'arbitre revenant au départ pour ensuite me dire qu'il aurait du laisser jouer ... Tarplan sifflé pour un marché en position de pivôt, Yoann sifflé pour des passages en force, des défenses en zone face à un Ludo conquérant qui ne sont pas sifflées ...) mais sachant cela, nous aurions du gérer avec souplesse! Chacun a voulu, précipitamment, sauver le match et tous ont sombré.
Face à nous, l'équipe de FOUGERES était peu imaginative: le jeu tournait sur des arrières vifs (un contre un simples et libération de la balle pour le latéral) et un ailier (ailier droit). Les pivôts n'ont jamais été menaçants, pas de croisés, pas de profondeur de jeu et un jeu d'une grande lenteur. Le gardien suivait la balle (et nous l'avons fait briller! n'est-ce pas Ronan? deux tirs à 6m magnifiquement lancés pour la photo mais sur le gardien!).
Quels remèdes?
Sans doute et avant toute chose, fixer les postes et rapidement constituer la charnière centrale pour asseoir le jeu.
Travailler la circulation de la balle et le jeu sans ballon (et apprendre aux arrières à jouer à 10m et à lever la tête; face à une défense 4-2, des espaces se dégagent sur la zone!).
Eviter la 6-0 car on ne sait pas la jouer.
Aérer la liaison arrière - ailier (la passe ne doit pas se faire à 2m!) et faire évoluer ailiers et pivôt pour bouger la défense (bref, donner du mouvement).
Peut-être passer à des rotations beaucoup plus rapides pour que les consignes soient diffusées et corrigées en quasi temps réel et pour que les joueurs un peu courts se récupèrent.
Nota: un grand merci à Max qui, une fois encore, fait une grande partie. Les arrières s'écrasant sur les 9m, les ailiers étant sur les 6m, les pertes de balles s'avéraient certaines et FOUGERES a joué les contre attaques, surtout les dernières minutes. Max s'est ainsi retrouvé souvent seul face à des tirs à 6 m. Il en a sorti quelques uns. Sinon, le naufrage aurait été encore plus pitoyable. Merci Max.