13 septembre 2014

Journal du CPB5/6: le début de saison, jeudi 11 Septembre 2014, arrivée des nouveaux

La rentrée du CPB5/6 est échelonnée; d'abord le coeur des joueurs vaillants (le 29 août), puis les joueurs dilettantes mais sympathiques (le 5 Septembre) et enfin, "les nouveaux".


 Certes, deux "nouveaux" s'étaient glissés dans les effectifs (Illan et Sélim) lors de la dernière séance, mais cette exception au beau principe reste "une exception", comme aurait pu l'indiquer le grand JPLovitch, qui fera sa rentrée en dernier, pour clore le cycle dit "de début de saison".

Un vol de nouveaux s'est donc posé sur le terrain. Nul n'a pu mémoriser les prénoms, non pas sous l'effet d'Alzheimer mais parce que le vol était fourni: au moins 7 jeunes emplumés.

Lucas n'a pas failli face à l'afflux; il a d'emblée rappelé les rigueurs du réglement de la cagnotte, dont l'application va contribuer à réduire le déficit des finances publiques, pour ensuite enchaîner sur les exercices habituels: pose ballons, duathlon, tirs, jeux sur demis terrains.

Lucas est un classique, JPLovitch un moderne: Lucas fait courir et tirer, JPLovitch fait travailler les figures acrobatiques auxquelles personne ne sacrifie, en match, de peur d'échouer  (criss cross à 50, roucoulettes inversées les yeux fermés etc ...).

Les verts ont gagné au pose ballon (honte dès lors à Jeannovitch et sa cohorte impuissante, à Jean Mi -indolent de toute façon-, à Lucas, à Arno, à Joachim).

Vinrent le duathlon (pour les perdants) et une mêlée (pour les verts, rayonnants de gloire et certains de leur force, de leur beauté, de leur intelligence).

Et vint le bon docteur Tangi,à 20h53. Il n'échappa pas au duathlon, promenant sa bonhomie sur un terrain bondé, parmi les corps suants et tordus sous l'effet des pompes.

Les deux groupes (les verts, gagnants, à peine éreintés par les courses rapides et les autres, Jeannot, Arno, Jean Mi, Joachim...) se séparèrent pour les tirs gardiens. Les verts furent confrontés à l'immense Lionel (dont la solidité fut mise à l'épreuve par un nouveau dont les conceptions de l'anatomie, en particulier la position des pieds en station verticale, s'est avérée très incertaine au point que son ballon est venu toucher le jeune géniteur en un point sensible). Les autres tentèrent de tricher, perfides et honteux de leurs échecs. Bref, les verts ont encore gagné au concours des tirs, malgré un Lionel impérial, comme toujours d'ailleurs. JPLovitch ne dit-il pas justement: "Lionel, ben heuh, Lionel, c'est un roc". Il ajoute toujours: "Et Joachim, ben, euh, c'est un roc aussi".

Enfin, le spectacle ne pouvant s'achever ainsi, les deux groupes se se dissous pour se reformer sous une configuration différente et renouvelée: ceux qui joueront samedi et les autres.

Les premiers travaillèrent une subtile combinaison, "la nouvelle", consistant à rater régulièrement les enchaînements pour mieux saisir le sens profond du hand. Les seconds s'engagèrent dans de longues séries de passes, pour s'appliquer à vérifier l'adage du grand JPLovitch: "quand on rate une passe à l'entraînement, il faut aller chercher la balle et puis, on en rate 426 en match, ou moins, enfin, ça dépend".

Tous furent placés sous la vigilance du grand Ludo, venu, silencieux, assister aux efforts démesurés pour donner un sens à l'agitation.

Et pour finir, match puis penalties et enfin, séquence collective: simulation du RER B à 18h00, Les Halles, dans un vestiaire un seul.

Alors, chers lecteurs, au terme d'un tel récit, que retenir?

Jean Mi, toujours impeccable, une petite goutte de sueur perlant au bout de son long nez aquilin? Jeannot ou Tangi, toujours impeccables, des flots de sueur venant coller leurs cheveux délicats et subtilement décolorés? Mathieu, élégant et novateur (ah bon?) ou Arno, illuminé et marchant sur le terrain comme d'autres marcheraient sur l'eau, en 5 pas au moins? Philippe, qui règle maintenant ses tirs avec une précision d'horloger, combinée à la force d'un bûcheron finlandais nourri au lait de rennes et à la viande de mammouth? Lionel et Joachim, plus jumeaux que jamais? Fabien, qui court, saute et plaisante en veillant à ne pas être repéré par le dirlo? Jean Baptiste, de retour? Sélim qui se coule maintenant dans les habitudes du CPB au point de tirer sur les shorts des plus anciens et d'échouer cependant car les-dits anciens ont serré le cordon qui interdit au-dit short de descendre aux genoux? Lucas ma cagnotte, maître de balais? Fred, qui grandit de jour en jour?

Et tous les nouveaux?

Non, il faut retenir surtout: l'absence du grand Sam, autre philosophe du hand capable de fulgurances étonnantes, en appui, à 11 mètres, et de cris hors du commun lorsque l'échec est patent? L'absence du grand John? Le teasing du grand Marco, qui devrait organiser son retour après ses 5 jubilés? L'absence de Nico, commis d'office à la garde de sa progéniture?

Et l'aventure va se prolonger Samedi, en match, puis Jeudi prochain, à l'entraînement.



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