Pour ce match de reprise après les vacances et 3 entraînements « foot » du jeudi et en petit comité, l’équipe avait à cœur de
confirmer le bon résultat du dernier match à Redon. Le match était
joué à domicile mais dans la salle Lesseps un samedi soir, salle
dans laquelle les ailiers ont plus de place qu’à la Motte (moins
ça aurait difficile, c’est vrai). Tout le monde arrive à peu près
à l’heure, et dans le tiercé des habituels retardataires, Clem
arrive devant Jeannot qui arrive devant… Tangi. Rien d’inhabituel
à cela sauf que Tangi est arrivé avant le coup d’envoi et a même
eu le temps de se chauffer, fait assez remarquable pour le
signaler.
Le match débute avec
une 6-0 classique avec pour consigne de jouer notre jeu, c’est à
dire combiner à notre rythme. De chaque côté les attaques priment
sur les défenses avec pas mal de buts de part et d’autre malgré
quelques ratés aux shoots des 2 équipes. Après 18 minutes, un
temps mort est pris et les visiteurs mènent alors 11 à 9. Pas de
consigne particulière si ce n’est peut-être d’insister d’avantage
sur les contres attaque rapides. La fin de la première mi-temps
fait apparaître des lacunes physiques de notre côté et nous
lâchons prise : défense les bras baissés, et des pertes de balles en
attaque ou des shoots qui finissent sur leur grand gardien qui se
régale sur les lucarnes. En attaque Combourg profite des
contre-attaques et de l’agilité de leur ailier droit qui marque en
position d’ailier, d’arrière ou de demi grâce à des tirs à contre
pieds toujours premier poteau. Au final 5 buts de retard à la
pause et un score de 13-18.
A la mi-temps JP
n’est pas content, mais pas content du tout. Il nous fait bien
comprendre que si toute l’équipe s’entraînait correctement il n’y
aurait pas ces problèmes physiques, et que pour combler ces
lacunes il allait falloir faire preuve de talent, de technique et
de solidarité. La consigne est donc de combiner, toujours combiner
et que le décalage se ferait tout seul.
C’est donc ce qui a
été appliqué à la lettre en ce début de deuxième, sachant qu’en
plus leur ailier qui nous faisait mal était parti. Ainsi en moins
de 6 minutes l’écart était comblé, 20-20, grâce notamment à notre
captain Jeannot on fire. Pour casser cette bonne dynamique un
temps mort était demandé par nos adversaires. On retombe un peu
dans nos travers (le score évolue jusqu’à -4), mais très vite des
successions de combinaisons basées sur des « nouvelles » et
des « anciennes » qui finissent à l’aile, sur la base arrière ou
sur le pivot (partout en gros) nous permettent de recoller puis de
reprendre l’avantage. Une bonne attaque couplée à quelques bons
replis défensifs de certains (shishi notamment) et des arrêts nous
permettent de gérer sereinement la fin du match qui se finit sur
le score de 34-32. Le signe de cette sérénité sera le but de Marco
qui après avoir éliminé son vis-à-vis se retrouve face au gardien,
et le temps de prendre son appui et de s’élever, le gardien était
déjà redescendu de son « étoile » (expression jeannoesque pour
décrire une sortie éclatée) et ne pouvait ainsi que constater le
petit lob malicieux qui retombait sous la barre.
Points faibles :
- manque de
condition physique, peu jouent à fond le repli défensif
- manque de volonté
en fin de 1ère et bras baissés en défense (lié au
physique ?)
- le point faible du
gardien adverse (les pieds) exploité un peu tard
Points forts :
- des combinaisons
qui marchent toujours aussi bien et avec plein de variantes
- une belle réaction
d’orgueil en deuxième mi-temps
- une équipe soudée
où chacun a apporté (même Clément ;) )
Goodberg : Jeannot
pour sa prestation d’ensemble mais surtout pour avoir été le fer
de lance de la remontée en 2ème
Freesberg : votre narrateur de ce jour pour un pseudo arrêt des 2
poings sur un shoot très longue distance à 10 secondes de la fin, la
balle récupérée de suite par un adversaire qui s’en va marquer
tranquillement (ba ouais y avait pas de défense).
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