24 septembre 2014

Journal CPB6: match gagné contre REDON, 20 septembre 2014

20 - 0, trois points. Le CPB6 est à ce point terrifiant qu'il dissuade ses adversaires et gagne sans combattre.

Grande victoire donc de l'équipe.

La recommandation est directe et simple: il faut se sortir rapidement du délayage pour jouer un vrai championnat avec des équipes qui souhaitent gagner et seront présentes du début à la fin.

L'objectif est clair: gagner tous les matchs.


Journal CPB5: match gagné contre US BAINAISE 2, 21 septembre 2014

L'essentiel, la feuille de match,  est à l'adresse suivante:  http://www.ff-handball.org/fdm/J/A/L/Z/JALZGWL.pdf

L'US Bainaise 2 a donc été battu par 30 buts à 18, un score sans appel qui traduit un certain déséquilibre des forces mais masque aussi quelques flottements du CPB5. Alors, de quoi ce match a-t-il été révélateur?

Un préalable utile pour qui voudra lire le reste de cet article: l'auteur, Herrib en l'occurrence, moi-même ci-devant administrateur du blog, dispose d'une mémoire fort sélective, sinon trouée par l'émergence d'un syndrome Alzheimer supposé, tout au moins organisée pour viser l'essentiel.

 Il n'y aura donc nulle anecdote croustillante, aucune description des nombreuses pertes de balles, passes dans le dos ratées, exercices solitaires déroulés sous les yeux étonnés de coéquipiers à l'arrêt, nulle évocation des replis incertains, tardifs, lents et miraculeusement non sanctionnés par un but adverse (car Bain ne courrait pas ...). Il n'y aura nulle acrimonie des ailiers qui furent contenus dans le rôle de composition, difficile à exécuter, de plantes vertes.

La seule anecdote, nécessaire pour comprendre le choix du narrateur, tient en ces quelques mots: Herrib a réussi le prodige de faire une zone dans son camp (mais on oubliera la relance sur John, fugace gazelle qui jouait la contre attaque, relance parfaitement exécutée, ou presque).

Le préalable s'achève ici.

Voici donc les éléments majeurs.

En premier lieu, l'équipe de Bain s'est avérée composée d'un joueur, quadragénaire efficace et puissant, Damien, qui distribuait, tirait et marquait. Il y eut d'autres joueurs pour réussir quelques tirs mais l'essentiel tenait à un joueur, dont la mobilité restait effective mais tempérée cependant par le poids des années. Il sera donc l'homme du match, pour sa persévérance et sa gentille bonhomie.

En second lieu, l'équipe CPB5 s'est résumée en 4 joueurs, appliqués à jouer un voire deux schémas,  qui fonctionnèrent: la news et l'ancienne. Les années de complicité ont joué, tout comme la vivacité d'un Tangi qui vibrionne et perce les défenses hésitantes. Tangi est une référence pour qui cherche une illustration au mot "vivacité": vivace d'esprit, capable de réparties fulgurantes, dribbler fou, médecin malgré lui et grand adepte du rock & roll, il est l'homme du match, avec Damien.

En troisième lieu (mais combien de lieux seront donc évoqués ici?), la puissance de Philippe s'est illustrée en de nombreuses reprises (y compris un tir qui fit reculer le gardien dans ses buts); on oubliera un pastis car même les plus grands artistes peuvent échouer en certaines circonstances. Philippe a tiré, fort, très fort, parfois perdu et perplexe devant les mouvements de Marco (mais qui ne le serait pas parmi ceux qui n'en ont pas l'expérience longue et patiente?).

En quatrième lieu, Marco a joué du Marco, piquant au centre pour mobiliser les défenseurs, réussissant (ou non) des passes dans le dos. Nul baineux (habitant de Bain?) ne s'interposait. Marco, transfiguré, n'a contesté aucune décision de l'arbitre. Le 21 septembre, date anniversaire de la mort de Virgile grand poète latin, est donc aussi la date de naissance d'un nouveau Marco, assagi et presque mutique (enfin, il ne faut pas exagérer).

En cinquième lieu, les pivots ont pivoté, bénéficiant du désordre qui régnait dans une défense agitée par les trajectoires transverses de Marco pour l'essentiel. Dans un souci d'égalité, ils ont marqué le même nombre de buts. Ils ont reçu des balles, ratés quelques tirs, mais, sous la magie d'une loi dite des grands nombres, ils sont arrivés à faire progresser le score.

En sixième lieu,  Jo a réalisé quelques arrêts, pour des tirs parfois puissants et souvent lents; il n'a certainement pas démérité, relativement peu sollicité mais présent.

Enfin, le reste de l'équipe, les plantes vertes, a profité du match pour courir un peu; placées sur le terrain, elles ont pu observer le balai des arrières et pivots en retenant leurs "oh", "ahh", "ouais" admiratifs.

Enfin bis, mon ami Sam, droit sur le bord du terrain, a accompagné le mouvement d'ensemble, se gardant d'exercer quelque forme d'autoritarisme que ce soit: la formule fonctionnait alors pourquoi tenter d'ordonner un peu plus la course des astres?

Victoire facile donc, qui peut générer une certaine griserie et laisser penser que le reste de la saison sera ainsi aisé à négocier. Mais l'essentiel est ailleurs: le pot de troisième mi-temps fut plaisant et organisé, chacun allant jeter sa bouteille de verre dans le puits insondable du CPB.

Forza CPB!






22 septembre 2014

Redon2 11 - 21 CPB4

Résumé du match par le chevalier Thierry

            Cette épique aventure commence pour notre compagnie à l'arène de Géniaux. Tandis que Sir Cyrille, Sir Philou et Sir Tonio se rendent directement sur place, la suite de la garde se retrouve afin de monter dans des chariots communs. Les chevaliers qui se sont rejoint ont pu admirer le vol des sorciers français qui rendait la route dangereuse car les cavaliers ne faisaient plus attention aux rochers ou aux racines qui pouvaient déstabiliser les montures.


            Je ne décrirai pas le voyage aller dans le chariot de Sir Willou car nous n'étions pas à portée de cor. Cependant le trajet du chariot de Sir Gael a été ponctué de plusieurs évènements marquants. Il commence par un tour de piste au circuit de Lohéac ou nous croisons les étalons des sorciers. Nous croisons donc les écuries de Sir Ferrari, Porche, et autres pur(s)-sang(s). Puis, les 180 chevaux du chariot de Sir Gael se sont désordonnés, cela à couté un petit temps de pause et une discussion sur comment régler le problème. La solution sera trouvé 2 min après, où Sir Gael fouetta les chevaux qui repartirent de plus belle. Emporté par notre élan, et la carte n'étant pas assez précise, nous nous retrouvons dans le hameau de Saint nicolas de redon. Leur marché est par ailleurs plus grand que nous pensions, ce que nous expliquons par le croisement des 3 grands Duchés.
           

            Et voilà comment  nous nous retrouvons à l'arène de Redon. Alors que nous espérions encore pouvoir nous montrer devant le peuple de la grande cour dans le stade principal, nous nous dirigeons à notre grand désespoir en direction du stade secondaire qui, malgré une terre plus que correcte, les gradins pour nos spectateurs se restreignent à 2 troncs d'arbre déracinés par la dernière tempête. Nous entamons donc l'échauffement des chevaliers. L'équipe se constituent des chevaliers : Philou, Cyrille, Gael, Momo, Tonio, Pierrick, Willou, Denis, Thierry et du Duc Sam qui nous honore par sa présence après avoir remporté une importante victoire avec son autre garnison peu de temps auparavant. Le choix a été fait de placer 6 chevaliers dans leur armure d'apparat verte sur le champ de bataille et de replacer Sir Thierry en tant qu'arrière garde pour empêcher les soldats de fuir. Celui-ci ayant fait une telle performance la bataille précédente, et ceci jusqu'à la dernière seconde, que ce choix était logique et sans risque.

            C'est ainsi que la bataille commence. Les soldats des deux camps commencent un rude combat qui durera environ 6 tours de sablier. Après un brillant départ de Sir Cyrille qui touche son adversaire d'entrée de combat, la suite nous amènera à penser que les chevaliers sont entrés dans une période de grande courtoisie. C'est à dire que par bonté envers les adversaires de ce jour, les chevaliers refusent le combat ou alors font demi tour devant l'arrière-garde ennemie. Et nous voilà donc à la fin du premier tour de sablier, ce combat honorable nous mène à  un résultat phénoménal de 1 touche à 0. Dans les minutes qui suivent, le combat s'accélère et les vaillants combattants de Redon passent en tête pour la seule fois du match avec 3/2. Les chevaliers du Duc Sam ne peuvent pas laisser leur honneur sali par des serfs. Les voilà montant sur leurs destriers pour infliger un violent 8/1  qui nous emmènera à un repli des adversaires au bout de 3 tours de sablier à une nette avance 10/4.


            Les consignes de la trêve sont alors données pas le Duc Sam. Il faut continuer les attaques rapides et efficaces. Il finit sur le mot «  si on continue comme ça on changera les gardiens »
Et bien le mot d'ordre est donné ! Rien  n'a été changé et au bout d'un petit sablier, l'écart est monté à ( attention suspens)  12/4 !! et oui encore 2 impacts en ce laps de temps !  La deuxième journée de combat commence donc comme la première et se finit de la même manière avec un écart conséquent (21/11)  mais qui aurait pu être plus dominateur si leur arrière garde n'avait pas été là pour réaliser un pourcentage insolent. (je pense dans les 60%)




Événements marquants :

        L'arrière garde adverse étant très proche des dernières lignes, le Chevalier Tonio essaiera de le prendre par surprise en demandant à son cheval de sauter par dessus ! Mais celui n'ayant pas tout compris aura sauté dans la rivière en contrebas. (ce qui lui vaudra la freesberg)
        Plusieurs arrêts d'épée réalisée à mains nues (pastis) contre les soldats adverses qui me vaudront la goodberg.
        Une contre-attaque collective menée en duo par Sir Cyrille et Sir Willou qui l'aura rejoint pour mettre un terme à la suprématie de la dernière ligne de défense.
        Le Duc Sam, dans son infinie bonté, est venu participer à la fête et s'est repris a deux fois pour passer l'arrière garde Redonnaise ce qui aura été bénéfique car il permet l'expulsion d'un ennemi s'étant approché un peu trop de la catapulte.
        Un mage surveillant les gestes non honorables ne devait pas être assez proche du combat.
        Sir Pierrick adore s'envoyer en l'air sur son cheval mais ne maitrise pas encore les obstacles qui peuvent surgir.

Points positifs :
        Une grosse défense.
        Peu/pas de pertes de balles.
        On a réussi à se mettre en position de tir régulièrement
Points à améliorer :
        Trop d'échecs aux tirs devant un bon gardien.
        Un début de match trop mou.
        Des combinaisons qui n'aboutissent pas encore.


14 septembre 2014

Journal CPB5: match nul contre CHATEAUBOURG, 13 septembre 2014

Tangi, homme de conviction, d'agilité et de dribbles, lettré et musicalement éveillé, nous communique:

Pour ce début de saison, nous avons une équipe au complet... soit 9 joueurs!

C'est de la 5 version old school: Marco, Fabien, Jeannot, Herrib, moi. De la new generation: John, Lucas et Jo et un expatrié de la 6, Matt.

Rendez vous est donné sur le parking du Quick (Lucas, y a t il une symbolique?).

L'équipe de Chateaubourg n'est guère plus nombreuse. Le match sera arbitré par un Mossieur du public, merci à lui.

1ere mi-temps:

Le début frôle la catastrophe. 3-0 puis 6-2. En cause leur liaison demi centre - pivot. On ressert tout ça, on prend plus notre temps en attaque (quelques combinaisons qui fonctionneront, d'autres moins) et on arrive à remonter à 11-11 à quelques minutes de la fin. Ces dernières minutes vont connaître un relâchement avec oubli du repli défensif... Ce qui plait à un de leur ailier qui court vite, très vite...
Score mi-temps: 14-12.

Débrief:

- mieux au niveau défensif; surveiller les départ en contre attaque de leur ailier.
- en attaque jouer avec pivot, rentrée ailier, bloc (John a expliqué des trucs mais c'était trop compliqué...)

2ème mi-temps:

L'écart reste autour de 2 buts pendant près de 20mn. Durant ces 15-20 mn, on verra 2 beaux pastis de ma part (le premier n'a pas été bloqué comme il fallait, allez on dira un Pacific!). Herrib jouera à l'aile GAUCHE, j'ai bien dit Gauche... et marquera même un but. Matt aime tirer dans le mur, 2 tirs de suite (mais il y a pire vous verrez). Jeannot aime les lucarnes et toujours autant les pénalties, 100% encore aujourd'hui (4/4 ou 5/5).

On va alors jouer avec 2 pivots d'attaque, ce qui va les faire passer en 6-0 (au lieu d'une 5-1). Marco va organiser le jeu et trouver soit Jeannot, soit Lucas ou John. Ce qui va nous permettre de recoller au score 28-28 je crois. Jo se met à les écoeurer aussi dans ses buts (plusieurs parades de suite qui nous éviteront  de couler).

Puis exclusion d'un de nos joueurs 2x2mn pour contestation x 2 (je vous laisse deviner qui ça peut être et je vois les yeux de Lucas qui frétillent pour sa cagnotte). Le score évolue à 29-29. On est en attaque et un de leur joueur prend 2mn, on joue alors à 6 contre 6. Et c'est là que survient ce magnifique Pigeonneau de ma part sur un je sais pas quoi de feinte/tir en tout cas de merde, ce qui me vaudra la Freesberg.

Chateaubourg récupère le ballon et marque. Score 30-29 et il reste 9 secondes. Lucas joue vite, je remonte le terrain et bizarrement aucun joueur adverse ne m'accroche véritablement, mon tir rentre (Goodberg). Il reste 3-4secondes qui s'écoulent avant l'engagement. Score final 30-30.

Conclusion:

-équipe soudée, qui s'est battue tout le match, où tout le monde a apporté sa caillasse à l'édifice et qui a su faire évoluer ses combinaisons "classiques"
-jouer avec 2 pivots, ça pourrait nous aider sur certaines défenses car la news et l'ancienne sur les défense 5-1, on aime pas...
-Fabien a failli se prendre un 2mn pour contestation à la fin (ok le geste adverse était d'un anti jeu primaire); Herrib ne fait pas de zone à l'aile gauche; John ne s'est pas battu; ça faisait longtemps que j'avais pas joué comme ça d'après Fabien (tout ça pour me faire comprendre que l'année passée je faisais de la merde :-)), Marco n'a pas eu sa bière...


Un match plaisant où l'engagement, donné par tout le monde, a été constant durant la partie pour accrocher ce match nul!



De gauche à droite (dans un paysage bancal, photo prise par Chateaubourg ...); debout (car ils sont grands et forts): Math, Herrib, Lucas, Jeannovitch, John; assis (car ils sont fatigués et repentants): Marco, Joachim, Tangi (homme du match!), Fabien.

13 septembre 2014

Journal du CPB5/6: le début de saison, jeudi 11 Septembre 2014, arrivée des nouveaux

La rentrée du CPB5/6 est échelonnée; d'abord le coeur des joueurs vaillants (le 29 août), puis les joueurs dilettantes mais sympathiques (le 5 Septembre) et enfin, "les nouveaux".


 Certes, deux "nouveaux" s'étaient glissés dans les effectifs (Illan et Sélim) lors de la dernière séance, mais cette exception au beau principe reste "une exception", comme aurait pu l'indiquer le grand JPLovitch, qui fera sa rentrée en dernier, pour clore le cycle dit "de début de saison".

Un vol de nouveaux s'est donc posé sur le terrain. Nul n'a pu mémoriser les prénoms, non pas sous l'effet d'Alzheimer mais parce que le vol était fourni: au moins 7 jeunes emplumés.

Lucas n'a pas failli face à l'afflux; il a d'emblée rappelé les rigueurs du réglement de la cagnotte, dont l'application va contribuer à réduire le déficit des finances publiques, pour ensuite enchaîner sur les exercices habituels: pose ballons, duathlon, tirs, jeux sur demis terrains.

Lucas est un classique, JPLovitch un moderne: Lucas fait courir et tirer, JPLovitch fait travailler les figures acrobatiques auxquelles personne ne sacrifie, en match, de peur d'échouer  (criss cross à 50, roucoulettes inversées les yeux fermés etc ...).

Les verts ont gagné au pose ballon (honte dès lors à Jeannovitch et sa cohorte impuissante, à Jean Mi -indolent de toute façon-, à Lucas, à Arno, à Joachim).

Vinrent le duathlon (pour les perdants) et une mêlée (pour les verts, rayonnants de gloire et certains de leur force, de leur beauté, de leur intelligence).

Et vint le bon docteur Tangi,à 20h53. Il n'échappa pas au duathlon, promenant sa bonhomie sur un terrain bondé, parmi les corps suants et tordus sous l'effet des pompes.

Les deux groupes (les verts, gagnants, à peine éreintés par les courses rapides et les autres, Jeannot, Arno, Jean Mi, Joachim...) se séparèrent pour les tirs gardiens. Les verts furent confrontés à l'immense Lionel (dont la solidité fut mise à l'épreuve par un nouveau dont les conceptions de l'anatomie, en particulier la position des pieds en station verticale, s'est avérée très incertaine au point que son ballon est venu toucher le jeune géniteur en un point sensible). Les autres tentèrent de tricher, perfides et honteux de leurs échecs. Bref, les verts ont encore gagné au concours des tirs, malgré un Lionel impérial, comme toujours d'ailleurs. JPLovitch ne dit-il pas justement: "Lionel, ben heuh, Lionel, c'est un roc". Il ajoute toujours: "Et Joachim, ben, euh, c'est un roc aussi".

Enfin, le spectacle ne pouvant s'achever ainsi, les deux groupes se se dissous pour se reformer sous une configuration différente et renouvelée: ceux qui joueront samedi et les autres.

Les premiers travaillèrent une subtile combinaison, "la nouvelle", consistant à rater régulièrement les enchaînements pour mieux saisir le sens profond du hand. Les seconds s'engagèrent dans de longues séries de passes, pour s'appliquer à vérifier l'adage du grand JPLovitch: "quand on rate une passe à l'entraînement, il faut aller chercher la balle et puis, on en rate 426 en match, ou moins, enfin, ça dépend".

Tous furent placés sous la vigilance du grand Ludo, venu, silencieux, assister aux efforts démesurés pour donner un sens à l'agitation.

Et pour finir, match puis penalties et enfin, séquence collective: simulation du RER B à 18h00, Les Halles, dans un vestiaire un seul.

Alors, chers lecteurs, au terme d'un tel récit, que retenir?

Jean Mi, toujours impeccable, une petite goutte de sueur perlant au bout de son long nez aquilin? Jeannot ou Tangi, toujours impeccables, des flots de sueur venant coller leurs cheveux délicats et subtilement décolorés? Mathieu, élégant et novateur (ah bon?) ou Arno, illuminé et marchant sur le terrain comme d'autres marcheraient sur l'eau, en 5 pas au moins? Philippe, qui règle maintenant ses tirs avec une précision d'horloger, combinée à la force d'un bûcheron finlandais nourri au lait de rennes et à la viande de mammouth? Lionel et Joachim, plus jumeaux que jamais? Fabien, qui court, saute et plaisante en veillant à ne pas être repéré par le dirlo? Jean Baptiste, de retour? Sélim qui se coule maintenant dans les habitudes du CPB au point de tirer sur les shorts des plus anciens et d'échouer cependant car les-dits anciens ont serré le cordon qui interdit au-dit short de descendre aux genoux? Lucas ma cagnotte, maître de balais? Fred, qui grandit de jour en jour?

Et tous les nouveaux?

Non, il faut retenir surtout: l'absence du grand Sam, autre philosophe du hand capable de fulgurances étonnantes, en appui, à 11 mètres, et de cris hors du commun lorsque l'échec est patent? L'absence du grand John? Le teasing du grand Marco, qui devrait organiser son retour après ses 5 jubilés? L'absence de Nico, commis d'office à la garde de sa progéniture?

Et l'aventure va se prolonger Samedi, en match, puis Jeudi prochain, à l'entraînement.



07 septembre 2014

Bonsoir,

Merci de répondre au sondage concernant le match du WE prochain avant jeudi soir :

- la 5 joue à Chateaubourg contre une équipe potentiellement renforcée  compte tenu du forfait de leur équipe 1, match à 19h15 le samedi.
- La 6 exempt

Merci

Lucas

05 septembre 2014

Journal du CPB5/6: le début de saison, jeudi 4 Septembre 2014, la grande reprise

Après la rentrée scolaire, la rentrée du CPB 5, 6 (la grande section, CPB 4, est rentrée en anticipation, mardi dernier...).

Les résolutions fermes de l'été (courir, se renforcer, s'affûter, se muscler, gagner en grâce, beauté, calme, intelligence) n'ont évidemment pas été tenues et les joyeux joueurs, en dehors d'un certain hâle, n'apparaissent pas avoir fondamentalement changé, d'une saison à l'autre. Tous vont donc peiner pour suivre le train des exercices...

Lucas ménage un accueil progressif, comme ces accueils de rentrée pour les maternelles: de 19h45 à 20h30 (arrivée de Nico); aucune sanction n'est toutefois prononcée, malgré la férocité d'un règlement qui codifie avec précision les différents délits possibles, dont l'arrivée en retard aux entraînements, les bavardages intempestifs, l'abandon de chats pendant les vacances, le défaut de paiement des impôts, les exclusions pour 2 mn, l'absence d'égard pour les toilettes publiques, les cartons rouges et bien d'autres actes répréhensibles.

La séance commence donc par le rituel de l'assemblée, en milieu de terrain, en cercle, tête baissée en une attitude contrite, suppliante, repentante. Deux nouveaux ayant rejoint la cohorte, chacun est appelé à se présenter brièvement. Bel exercice accompli sans heurt: au moins, les joueurs ont-ils conservé leur verve.

Puis viennent les exercices dont la fameuse passe à dix, disputée d'abord sur un demi terrain de tennis puis sur le grand terrain de hand, dans une inexorable progression qui souligne le caractère dramatique de la séquence. Au total, les verts (dont je fais partie) , constituée de l'armature efficace et galopante du CPB6, l'emportent largement, sans même réaliser quelques sauts groupés. Victoire donc nette, sans bavure, incontestée.

L'enchaînement est classique maintenant, pour ceux qui au moins ont assisté à la précédente séance: duathlon. On se rapportera utilement au compte rendu précédent pour comprendre cette succession d'exercices requérant une forme et une précision de tir hors du commun.

Duathlon ... Mai 40, Berezina, Trafalgar, Waterloo, Crepy en Valois (pour les plus anciens). La cohorte sue et court lentement, tire de façon incertaine et souffle beaucoup.

Elle finit par se ressaisir pour entreprendre maintenant les tirs sur gardiens (enfin, les tirs globalement dirigés vers les buts, sans plus d'objectif).

A ce point du récit, je veux porter à la connaissance de Lucas les faits suivants, de nature à déclencher des sanctions: "Alors que je me rangeais dans la file des joueurs, attendant mon tour pour déclencher un tir efficace et parfaitement conforme aux consignes éclairées du grand Kim il Lucas, les joueurs dont les identités suivent, m'ont fait perdre ma balle à plusieurs reprises , n'hésitant pas à me frapper violemment à l'aide de ballons. Il s'agit de: John, Fab, Jean Mi. J'ajoute que Tangi et Ludo ont été complices". Voilà, c'est dit.

La séquence de tir a permis d'illustrer une fois encore l'actualité des principes dispensés par l'immense JPlovitch, absent: "qui rate un tir sur deux à l'entraînement en rate cinq sur deux en match". JPlovitch n'était hélas pas à nos côtés pour corriger nos tares et nous révéler dans notre nature de minuscules scrofules ou vils insectes (il nous laisse le choix, habituellement). Lucas a grogné. Je suggère que le réglement s'étoffe de nouvelles dispositions pour sanctionner les tirs ratés et que le
club mette en place un système de prélèvement pour faciliter le recouvrement des amendes.

Après les tirs vinrent les exercices sur zone, 4 contre 4. Puis le match. Evidemment, le CPB 6 l'a emporté.

Pour l'essentiel, ce fut une séquence de reprise à l'égal des séquences des saisons passées: bonne ambiance, douleurs, chaleur et sueur, échecs répétés aux tirs, et bières de conclusion.

La horde était composée de (sans ordre de préséance): Lucas (dieu de la cagnotte, grand ordonnateur des festivités),  Mat, Nico, Arno, Fred, Philippe, Lionel (the beast dans les buts), Joachim (the other beast), Jeannovic, Jean Mi (le perfide), Ludo (le complice), Fab (le second perfide), John (le plus grand perfide), Brieg (forme en croissance), Tangi (forme en tout début de constitution), Herrib (moi-même, personnellement, en ce qui me concerne),et deux nouveaux...

Une pensée émue pour BenJ, l'immense air magic, qui met un terme à sa carrière.

01 septembre 2014

Journal du CPB5/6: le début de saison, vendredi 29 Août 2014

Chronique des équipes CPB5 et 6: premier épisode, la reprise

 La reprise s'est annoncée, un vendredi, à 19 heures, un jour,  un horaire et un lieu en rupture profonde avec les habitudes acquises au long des années.

Sans doute ce choix, au-delà de l'opportunisme qui l'a justifié (la salle se libérait), traduit-il l'émergence d'un cours nouveau, la naissance d'une saison porteuse de fermes résolutions: ne pas arriver en retard, ne pas hurler sur le terrain, ne plus faire de zone, ne plus oublier de vêtements dans les vestiaires, gagner tous les matchs....

Alors, dans cette volonté marquée de rupture et de conquêtes, neuf vaillants joueurs ont répondu à l'appel: Brieg, Lucas, John, Joachim, Sam, Cyrille, Lionel, Arno, Herrib.


 La séance, menée par un Lucas intraitable, a fait appel aux qualités athlétiques des participants et particulièrement, à leurs capacités de résistance physiques dans un contexte proche de celui où les grognards napoléoniens évoluaient, lors de la retraite de Russie (les pieds gelés en moins et la chaleur en plus).

Il fallut donc courir, sauter, tirer, courir, ramper, pomper, tirer, sauter, pomper, courir.

L'implacable Lucas a mené les troupes sans faillir, sans ménager de répit. Il eut cependant l'intelligence forte de laisser les grognards multiplier les traits d'humour (enfin, ceux qui pouvaient encore parler). Ce fut dès lors une séance impliquée, lourde, mais emplie des rires enfantins des joueurs, ployant sous la charge mais levant la tête vers les étoiles (voilà bien une image à la con, mais bon ...).

En quoi a donc consisté la_dite session, cette épreuve de rentrée?

Passes à 10. Sam y excella de générosité en multipliant les pertes de balles. La sentence tomba, terrible, humiliante, claquant en ce ciel d'été, exposant  l'immense sagesse du grand JP: "qui rate une passe à l'entraînement en rate  253 en match".

Tirs. Chacun y démontra son aptitude à éviter le but. La sentence tomba, claire, nette, précise, incontournable, tirée de l'immense sagesse du grand JP: "qui rate un tir à l'entraînement en rate 521 s en match".

Relances. Il fallait courir vite et diriger ses mains tremblantes vers la balle, la saisir, courir encore et marquer. Chacun laissa paraître la difficulté extrême de marquer au terme d'une course éreintante. La sentence tomba, rapide, fondée, incontournable, débarrassée de toute complaisance, déclinant les  observations du grand ornithologue JP: "qui rate une contre attaque et conclut par un pigeon à l'entraînement se transforme en Adrien en match".

 Duathlon (course 1.5km, tirs ...). Là, le secret des délibérations s'impose et nul ne peut en parler. Le grand sage JP aurait pu dire "ahhh, je ne dis rien".

Travaux gardiens. Chacun a pu mesurer l'efficacité redoutable de Joachim et Lionel, face à l'inanité des tentatives de tirs. Ils furent extraordinaires de souplesse, d'efficacité féline, de puissance, de beauté, de grâce, d'intelligence, de pertinence, de lucidité. A l'inverse, chacun fut lourd (sauf Brieg qui était déjà allongé dans la tente à oxygène), inefficace et pachydermique (sauf Sam qui était recroquevillé sur un banc pleurant sa jeunesse perdue et se demandant comment revenir chez lui en bicyclette), de faiblesse (sauf John qui était déjà en lévitation).

Opposition sur zone. Les rouges contre les verts. Le secret des choix de l'entraîneur, pour le partage entre les deux équipes, sera préservé. Les verts ont gagné.

Voilà l'essentiel. Le début de saison, ce vendredi, s'avéra donc un grand moment de poésie tranquille, un tableau bucolique, une pièce de musique enlevée.