24 septembre 2014

Journal CPB5: match gagné contre US BAINAISE 2, 21 septembre 2014

L'essentiel, la feuille de match,  est à l'adresse suivante:  http://www.ff-handball.org/fdm/J/A/L/Z/JALZGWL.pdf

L'US Bainaise 2 a donc été battu par 30 buts à 18, un score sans appel qui traduit un certain déséquilibre des forces mais masque aussi quelques flottements du CPB5. Alors, de quoi ce match a-t-il été révélateur?

Un préalable utile pour qui voudra lire le reste de cet article: l'auteur, Herrib en l'occurrence, moi-même ci-devant administrateur du blog, dispose d'une mémoire fort sélective, sinon trouée par l'émergence d'un syndrome Alzheimer supposé, tout au moins organisée pour viser l'essentiel.

 Il n'y aura donc nulle anecdote croustillante, aucune description des nombreuses pertes de balles, passes dans le dos ratées, exercices solitaires déroulés sous les yeux étonnés de coéquipiers à l'arrêt, nulle évocation des replis incertains, tardifs, lents et miraculeusement non sanctionnés par un but adverse (car Bain ne courrait pas ...). Il n'y aura nulle acrimonie des ailiers qui furent contenus dans le rôle de composition, difficile à exécuter, de plantes vertes.

La seule anecdote, nécessaire pour comprendre le choix du narrateur, tient en ces quelques mots: Herrib a réussi le prodige de faire une zone dans son camp (mais on oubliera la relance sur John, fugace gazelle qui jouait la contre attaque, relance parfaitement exécutée, ou presque).

Le préalable s'achève ici.

Voici donc les éléments majeurs.

En premier lieu, l'équipe de Bain s'est avérée composée d'un joueur, quadragénaire efficace et puissant, Damien, qui distribuait, tirait et marquait. Il y eut d'autres joueurs pour réussir quelques tirs mais l'essentiel tenait à un joueur, dont la mobilité restait effective mais tempérée cependant par le poids des années. Il sera donc l'homme du match, pour sa persévérance et sa gentille bonhomie.

En second lieu, l'équipe CPB5 s'est résumée en 4 joueurs, appliqués à jouer un voire deux schémas,  qui fonctionnèrent: la news et l'ancienne. Les années de complicité ont joué, tout comme la vivacité d'un Tangi qui vibrionne et perce les défenses hésitantes. Tangi est une référence pour qui cherche une illustration au mot "vivacité": vivace d'esprit, capable de réparties fulgurantes, dribbler fou, médecin malgré lui et grand adepte du rock & roll, il est l'homme du match, avec Damien.

En troisième lieu (mais combien de lieux seront donc évoqués ici?), la puissance de Philippe s'est illustrée en de nombreuses reprises (y compris un tir qui fit reculer le gardien dans ses buts); on oubliera un pastis car même les plus grands artistes peuvent échouer en certaines circonstances. Philippe a tiré, fort, très fort, parfois perdu et perplexe devant les mouvements de Marco (mais qui ne le serait pas parmi ceux qui n'en ont pas l'expérience longue et patiente?).

En quatrième lieu, Marco a joué du Marco, piquant au centre pour mobiliser les défenseurs, réussissant (ou non) des passes dans le dos. Nul baineux (habitant de Bain?) ne s'interposait. Marco, transfiguré, n'a contesté aucune décision de l'arbitre. Le 21 septembre, date anniversaire de la mort de Virgile grand poète latin, est donc aussi la date de naissance d'un nouveau Marco, assagi et presque mutique (enfin, il ne faut pas exagérer).

En cinquième lieu, les pivots ont pivoté, bénéficiant du désordre qui régnait dans une défense agitée par les trajectoires transverses de Marco pour l'essentiel. Dans un souci d'égalité, ils ont marqué le même nombre de buts. Ils ont reçu des balles, ratés quelques tirs, mais, sous la magie d'une loi dite des grands nombres, ils sont arrivés à faire progresser le score.

En sixième lieu,  Jo a réalisé quelques arrêts, pour des tirs parfois puissants et souvent lents; il n'a certainement pas démérité, relativement peu sollicité mais présent.

Enfin, le reste de l'équipe, les plantes vertes, a profité du match pour courir un peu; placées sur le terrain, elles ont pu observer le balai des arrières et pivots en retenant leurs "oh", "ahh", "ouais" admiratifs.

Enfin bis, mon ami Sam, droit sur le bord du terrain, a accompagné le mouvement d'ensemble, se gardant d'exercer quelque forme d'autoritarisme que ce soit: la formule fonctionnait alors pourquoi tenter d'ordonner un peu plus la course des astres?

Victoire facile donc, qui peut générer une certaine griserie et laisser penser que le reste de la saison sera ainsi aisé à négocier. Mais l'essentiel est ailleurs: le pot de troisième mi-temps fut plaisant et organisé, chacun allant jeter sa bouteille de verre dans le puits insondable du CPB.

Forza CPB!






Aucun commentaire: