18 mars 2013

CPB5 34 - 32 Combourg

Résumé de Jean C

Pour ce match de reprise après les vacances et 3 entraînements « foot » du jeudi et en petit comité, l’équipe avait à cœur de confirmer le bon résultat du dernier match à Redon. Le match était joué à domicile mais dans la salle Lesseps un samedi soir, salle dans laquelle les ailiers ont plus de place qu’à la Motte (moins ça aurait difficile, c’est vrai). Tout le monde arrive à peu près à l’heure, et dans le tiercé des habituels retardataires, Clem arrive devant Jeannot qui arrive devant… Tangi. Rien d’inhabituel à cela sauf que Tangi est arrivé avant le coup d’envoi et a même eu le temps de se chauffer, fait assez remarquable pour le signaler.
Le match débute avec une 6-0 classique avec pour consigne de jouer notre jeu, c’est à dire combiner à notre rythme. De chaque côté les attaques priment sur les défenses avec pas mal de buts de part et d’autre malgré quelques ratés aux shoots des 2 équipes. Après 18 minutes, un temps mort est pris et les visiteurs mènent alors 11 à 9. Pas de consigne particulière si ce n’est peut-être d’insister d’avantage sur les contres attaque rapides. La fin de la première mi-temps fait apparaître des lacunes physiques de notre côté et nous lâchons prise : défense les bras baissés,  et des pertes de balles en attaque ou des shoots qui finissent sur leur grand gardien qui se régale sur les lucarnes. En attaque Combourg profite des contre-attaques et de l’agilité de leur ailier droit qui marque en position d’ailier, d’arrière ou de demi grâce à des tirs à contre pieds toujours premier poteau. Au final 5 buts de retard à la pause et un score de 13-18.
A la mi-temps JP n’est pas content, mais pas content du tout. Il nous fait bien comprendre que si toute l’équipe s’entraînait correctement il n’y aurait pas ces problèmes physiques, et que pour combler ces lacunes il allait falloir faire preuve de talent, de technique et de solidarité. La consigne est donc de combiner, toujours combiner et que le décalage se ferait tout seul.
C’est donc ce qui a été appliqué à la lettre en ce début de deuxième, sachant qu’en plus leur ailier qui nous faisait mal était parti. Ainsi en moins de 6 minutes l’écart était comblé, 20-20, grâce notamment à notre captain Jeannot on fire. Pour casser cette bonne dynamique un temps mort était demandé par nos adversaires. On retombe un peu dans nos travers (le score évolue jusqu’à -4), mais très vite des successions de combinaisons basées sur des « nouvelles » et des « anciennes » qui finissent à l’aile, sur la base arrière ou sur le pivot (partout en gros) nous permettent de recoller puis de reprendre l’avantage. Une bonne attaque couplée à quelques bons replis défensifs de certains (shishi notamment) et des arrêts nous permettent de gérer sereinement la fin du match qui se finit sur le score de 34-32. Le signe de cette sérénité sera le but de Marco qui après avoir éliminé son vis-à-vis se retrouve face au gardien, et le temps de prendre son appui et de s’élever, le gardien était déjà redescendu de son « étoile » (expression jeannoesque pour décrire une sortie éclatée) et ne pouvait ainsi que constater le petit lob malicieux qui retombait sous la barre.

Points faibles :
- manque de condition physique, peu jouent à fond le repli défensif
- manque de volonté en fin de 1ère et bras baissés en défense (lié au physique ?)
- le point faible du gardien adverse (les pieds) exploité un peu tard

Points forts :
- des combinaisons qui marchent toujours aussi bien et avec plein de variantes
- une belle réaction d’orgueil en deuxième mi-temps
- une équipe soudée où chacun a apporté (même Clément ;) )
Goodberg : Jeannot pour sa prestation d’ensemble mais surtout pour avoir été le fer de lance de la remontée en 2ème
Freesberg : votre narrateur de ce jour pour un pseudo arrêt des 2 poings sur un shoot très longue distance à 10 secondes de la fin, la balle récupérée de suite par un adversaire qui s’en va marquer tranquillement (ba ouais y avait pas de défense).    

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