CPB - COMBOURG, large victoire (34 - 18)

Premier match de coupe du Conseil Général, disputé contre COMBOURG, patrie de Chauteaubriand, l'un des écrivains fondateurs du romantisme. Certes, les Mémoires d'outre-tombe, oeuvre maîtresse de M. de Chateaubriand, ne sont pas des plus digestes et le volume qu'elles constituent peut volontiers caler les étagères de Marco, mais pour autant, on ne saurait ignorer le grand homme, enterré à Saint Malo, face à la mer. Ce petit aparté culturel étant maintenant terminé, passons à l'essentiel!


La coupe du Conseil Général s'amorce de façon satisfaisante, au moins au vu du résultat... L'équipe a déroulé un match très contrasté, laissant cependant transparaître quelques

L'équipe de COMBOURG évolue 2 niveaux en dessous et le CPB rendait dès lors 4 buts en début de match.

La première mi-temps a été molle, très molle; les défauts caractéristiques du CPB ont trouvé une nouvelle illustration:

• jeu très statique, chaque attaquant jouant dans son axe
• très peu de jeu sans ballon
• positionnement en ligne sur les 9 mètres
• ailiers généralement confinés à un jeu de relais simples
• tempo lent et sans variation
• nombreuses, très nombreuses pertes de balle.

L'équipe semblait ajuster son jeu à celui de COMBOURG, sans plan ni méthode, chacun semblant soucieux, seul, de rattraper le score.

Marco, durant cette première mi-temps, a à nouveau animé le jeu, relativement seul. L'essentiel des buts a été acquis par une exploitation opportuniste et assez peu par une préparation collective.

Simon a disputé, dans les buts, une bonne partie (même si les poteaux ont, en certaines circonstances, contribué directement à asseoir son jeu ...).

Les contre-attaques ont été généralement ratées par défaut de relais courts (la défense de COMBOURG était largement plus véloce dans son repli que ne l'était le CPB dans son attaque).

Le score à la mi-temps était de 13 à 13.

La seconde mi-temps s'est placée sous de meilleures auspices. Le CPB a dynamisé son jeu, gagné en "collectif". La balle a un peu plus circulé quoique des pertes encore trop nombreuses (dont des passages en force!) aient largement obéré la dynamique qui se tissait.

Des initiatives ont été prises en priorité par la ligne d'arrières, à l'appui d'une circulation plus fluide (et sans doute aussi d'un positionnement de COMBOURG qui facilitait les actions en transversal, le pivôt était positionné à 10m). On citera en particulier les performances renouvelées de Jean Michel, qui a enchaîné 4 buts sur de simples décalages, ou de Nico.

En milieu de mi-temps, des tentatives de combinaisons ont enfin été déroulées, reposant sur une plus grande mobilité des ailes. La défense étirée de COMBOURG a ainsi ménagé de nombreuses opportunités: passages rapides de Sam à l'abri d'une porte ouverte par le pivôt et l'ailier, relais arrière - ailier de Jean-Michel, travail de Nico à l'appui d'un bloc pivot, dynamisme de Simon en un contre un ...

On signalera que la "nouvelle" n'est toujours pas bien comprise et Marco, en position de déclencheur, a eu peine à lancer l'arrière (positionnement incertain des attaquants dans la défense).

La fin de partie a conforté l'accélération et a dégagé quelques opportunités en contre attaque (avec quand même du déchet ...). Marco, dans les but, a innové une fois encore dans son positionnement sur les tirs de l'aile (sans commentaire! au-delà, il a réalisé quelques arrêts au pied assez surprenants).

En première comme en deuxième mi-temps, la défense a été relativement bien soudée (peu de menaces de fait venant de COMBOURG); les buts ont été généralement pris sur des montées un peu tardives.

Au total:

positif:

• la progression dans le jeu collectif en seconde mi-temps avec un développement des passages sans ballon et une meilleure dynamique des ailes,
• une ligne d'arrière qui a su reculer pour donner des espaces,
• des joueurs qui ont su prendre des initiatives (Jean Michel, Nico, Sam) en exploitant les accélérations et le jeu sans ballon,
  

négatif:

• un jeu qui reste trop statique et repose généralement, pour sa dynamique, sur les initiatives de Marco,
• une exploitation très limitée du positionnement du pivôt,
• des ailiers cantonnés en un jeu de relais, qui prennent très peu d'initiative,
• des pertes de balle inadmissibles, des fautes impardonnables (passages en force),
• un manque de profondeur dans le jeu (les arrières se positionnent à 9m et cherchent à marquer à 6m ...);
  
• un jeu de contre attaque qui reste encore très très timide.

Il faut donc progresser en cohésion (développer en particulier le jeu sans ballon pour faire bouger la défense et ouvrir des possibilités aux arrières, travailler le bloc-remise de bloc dans la défense pour faciliter le déroulement des actions des arrières), en exploitation de l'espace (les arrières doivent reculer), et assurer le changement de rythme.

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les anecdotes:
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Simon a été étrangement calme cette soirée et ponctuel (peut-être la présence de son père serait-elle en cause?). Cela dit, le chinois, les caïmans, les iguanes qui tombent des arbres, bref, tous les éléments du récit épique de Simon, existent bien ...

Les consommations d'avant-match ("chez Nicole") ont traduit directement la confiance dans les capacités de tout un chacun: Marco a opté pour un demi (l'assurance est forte ...), Arnaud pour un lait fraise (il faut déconseiller cette boisson eu égard à ses effets sur le terrain), Ludo et Nico pour un coca (Nico parce que c'est jeune et Ludo parce que ça fait jeune), Herrib et Fab pour un Perrier (les bulles pour oublier que les arrières se suffisent à eux-mêmes généralement).

Le retour a été un mélange de déception et de petits plaisirs: le Stade Rennais a perdu contre Sedan et Tarplan a définitivement disparu, Herrib et Nico ont supporté 2 galettes saucisse et Marco a enchaîné galette saucisse et pâtes lardon (la diététique progresse à grands pas).