samedi 11 novembre, match contre BRUZ

Samedi sombre, match surréaliste ... La vaillante équipe vit sa première défaite mais cet échec laisse une grande amertume.

Le match s'est déroulé dans des conditions épouvantables: propos injurieux venant du public, comportement plus que rugueux de certains joueurs ... (le nombre d'expulsions des joueurs de Bruz en atteste largement ... de même que les penalties au profit du Cercle -plus d'une dizaine, concrétisés par Jean-) ...

Le match n'a pas été joué pleinement par le Cercle: l'équipe est entrée tardivement dans la partie, s'est rapidement démotivée en optant une posture de victime (et en attendant les sanctions).

Et pour clore, le Cercle a fait preuve d'une certaine lourdeur, l'essentiel de la partie: peu d'étincelle, peu de mouvement ...

Que retenir?

Au point de départ, un sept majeur de Bruz qui s'est avéré supérieur en mouvement et capacité de frappe (abstraction faite de l'ambiance!).

Pour le Cercle:

• un jeu de mouvement qui est resté timide; à défaut de tireurs capables de marquer à 10/12 mètres, il faut gagner en fluidité et créer des opportunités. Les actions de bloc de la deuxième mi-temps ont indiqué un chemin intéressant;
• des attaques encore et toujours précipitées (il faut se contraindre à un aller-retour avant toute chose); au total, les ailiers, à leur poste, ont reçu peu de balles;
  
• des liaisons entre arrières encore proches des 9m et volontiers gênées par un pivôt défensif chassant très haut; il faut créer du jeu autour de la zone;
  
• une solidarité d'équipe qui était présente mais une force de jeu qui malheureusement a été diminuée par la démotivation (pauvre Jean qui voulait partir ...).

Pour les joueurs (non exhaustif et seulement pour alimenter les souvenirs):

Marcovitch a réussi quelques belles passes dans le dos, un tir à la hanche en aveugle (s'il avait vu, il l'aurait peut-être raté ...); il a su conserver un certain sang froid malgré des insultes répétées et quelques chocs importants (notons simplement que son importante musculature a interdit toute absorption de l'énergie par déformation plastique; l'énergie s'est donc dissipée en chaleur et le joueur adverse a ainsi accusé une température soudaine de 50° ...).
Jean a vécu des moments douloureux mais, après une courte période d'abattement (courte, courte ?), a repris le jeu. Il a concrétisé tous les pénalties. Ses talents de guitariste et surtout les appendices qui vont avec (les ongles), on contribué à façonner le poignet de Herrib, dès l'échauffement.
Yann, aux mains de maçon (il avait manié la pioche avant le match et conservait quelques moignons sanguignolants en guise de paumes...), a expérimenté quelques lois de physique élémentaire concernant la propagation de l'énergie (il s'est souvent déformé pour absorber les chocs ...).
Ben a souffert et, dans les buts, a pris un tir en plein visage au point que ses incisives sont devenues mobiles; espérons que tout rentrera dans l'ordre à moins qu'il ne soit le premier humain mutant à dents articulées.
Ludo est toujours et encore Ludo, feu follet (lait de vache, vache de ferme ...), plein d'entrain. Pour faire mentir les rumeurs concernant l'âge de certains joueurs, il a su quitter la maison retraite de Pacé juste avant tournez manège pour venir disputer le match contre Bruz.

Tanguy a réussi quelques belles actions en second pivot et a su garder un calme tout relatif (on s'en étonnera; peut-être était-il sous calmant?).

Fabien Jean Michel, William et Herrib ont vécu le sort enviable des ailiers: ils travaillent tous pour des revues sportives et sont en reportage, sur le terrain, au plus près des joueurs et des actions dont ils contemplent le déroulé. Et pour ne pas perdre la forme et pour rester "chauds", ils réalisent aussi quelques 50m départ arrêté.
Jean Gilles a beaucoup apporté, par sa puissance, sa rapidité et sa volonté de jouer. En intérimaire abonné aux matchs catastrophiques (le pauvre), il mériterait une titularisation!

Simon porte les stigmates de chocs répétés (dont quelques griffures du plus bel effet); sur le terrain puis dans les cages (pour remplacer un Ben dont la dentition présentait des caractéristiques non standards), il est resté patient et silencieux.



Le concours d'après-match:

1. Monsieur X utilise un shampoing de couleur rouge (ne lui reprochons pas ce choix). Il l'utilise sous les douches. Monsieur Y s'exclame, compatissant et inquiet: "mais tu saignes". Question: qui est Monsieur Y?
2. Monsieur A n'habite pas Pacé et ne regarde jamais tournez manège. Qui est Monsieur A?
3. Monsieur B souhaite élever des vaches et pour ce faire, réalise un enclot. Monsieur B tend du grillage. Il demande à Monsieur C de bien vouloir lui prêter une pince adaptée à l'ouvrage (pour Simon: pas une pince crocodile!). Monsieur C la lui prête et, en l'absence de Monsieur B, la dépose en un endroit convenu, secret, protégé. Monsieur B dispose d'un assistant, à demeure, pour réaliser les travaux: Mme B'. Monsieur B téléphone à Monsieur C pour lui demander où est la pince que Monsieur B a prétendu déposer dans le lieu secret? Qui a pris la pince?

Notre légende: Pacé, capitale de la Pacénie, berceau culturel, politique et sportif; Rennes, dans la banlieue de Pacé.