26 janvier 2014

HBD 17 - CPB6 25: une nouvelle victoire

Le CPB6 poursuit sa course souveraine, dans le championnat que les hasards administratifs lui ont désigné.

Ce samedi, veille de la finale Européenne, pour tracer la voie et montrer aux Abalo, Porte, Karabatic 1 et Karabatic 2, Omeyer et les autres, qu'une victoire est aisée à obtenir quand l'ordre et la discipline veillent sur l'application du plan de jeu, le CPB6 a gagné, simplement, sobrement,  posément, calmement, patiemment, indubitablement, inconstestablement, vraiment, véritablement, indéniablement, brillamment, explosivement, lumineusement, samfoucritesquement.

Mais toutefois, de respect du plan de jeu, il en fut question certes mais ... De discipline et d'ordre, il en fut aussi question mais ...

Le maître mot fut donc, tout au long de la partie, "mais". Moins éloquant que le NI bien connu du chevalier des Monthy Python; cependant efficace pour décrire les circonstances, avec l'aplomb nécessaire, cet aplomb que seul un expert condamnant une sorcière sait démontrer (voir le documentaire suivant).

Mais où Sam était-il en seconde mi-temps? Pourquoi aller perdre à Chantepie quand nous gagnions à Rennes?

Mais si nous avions réussi tous nos tirs, Matthieu plein centre en particulier?

Mais si, lancé, le fulguro Flavien avait lâché la balle, simplement lâché la balle.

Mais si le sage Math avait fait reculer un peu sa base arrière pour démultiplier les échanges?

Mais si Philippe (on le prénommera Thierry pour tromper les spectateurs), avait cadré plus souvent?

Mais si Herrib ne s'était pas envolé, avait réussi le tir en lucarne au lieu d'écraser le ballon sur l'appendice masal du gardien?

Mais si l'énorme (par le son) BenJ avait pu enclencher complètement et trouver les pivots?

Mais si Nico avait su renverser quand il l'aurait fallu?

Mais si le grand Fred (pléonasme) était plus assuré dans ses entrées?

Mais si Fench perdait un peu de poids et courait tel une gazelle?

Pas de mais pour Lionel, qui fut efficace, simplement et merveilleusement efficace, sorti de sa sieste pour la circonstance, encore un peu fatigué.

Mais au total, l'équipe a montré des qualités collectives en progrès; une cohésion se forme, la balle circule maintenant, certes encore timidement.

La première mi-temps a montré un CPB6 impeccable: les dix premières minutes (6-1) furent un exercice parfait, HBD ne trouvant aucune solution. Puis vint une certaine relâche, une défense qui ne glisse plus beaucoup et des espaces dont HBD profite. La reprise s'exerça les dix dernières minutes, pour renverser la perspective.

La seconde mi-temps fut à l'image de la première, le meilleur et le pire, une certaine apathie dans les relances et contre attaques.

Bref, il faut que cette équipe, dont l'ossature est maintenant posée et qui montre une aptitude à jouer collectivement quand l'impulsion est donnée, s'entraîne ensemble.

Certains diront: "encore un lieu commun, une pétition de principe" (enfin tous ne peuvent s'exprimer ainsi car beaucoup se contentent de rugissements).

Et d'autres répondront: "CPB, CPB outragé, CPB brisé mais CPB libéré".  On ne les comprendra pas bien, certainement, mais ils auront exprimé la nécessité de:
  • travailler la circulation simple pour chercher les intervalles, d'aller en retour
  • profiter des rentrées d'ailiers pour écarter le jeu et déborder sur les ailes (les arrières doivent y aller)
  • poser des blocs fermes pour aider les gesticulants et vibrionnants arrières
  • lancer les espagnoles sans viser la touche (....)
  • flotter ensemble, encore et toujours.

Le portrait de famille suit:



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