10 décembre 2006

Match contre Mordelles et repas

Au sommaire:
  1. le match
  2. le repentir
  3. le repas
La chronique d'une équipe qui aime se flageller, se cultive autour d'un repas et finit par aller se coucher quand le coq est supposé chanter (mais en cette soirée, son champ était couvert par la rave party).

1- LE MATCH:

L'épreuve s'est soldée par un match nul. De l'avis général, l'équipe recouvre ses esprits (Tarplan: il ne faut pas prendre l'expression de façon littérale) .

En synthèse des échanges d'après-match -et donc, d'avant repas- il faut encore:

1- écouter les consignes (la rave party qui se déchainait a peut-être altéré les délicats tympas des djeûnes? et moins djeûnes?) que dispense le sémillant, pertinent et efficace JPlovitch,
2- ne pas attendre la balle pour se lancer,
3- jouer les replis,
4- travailler les mouvements des ailiers (autrement que pour l'inévitable essuie-glace, attaque/défense.

Bref, le programme reste complet.

2- LE REPENTIR:

A la demande générale, Herrib se repent pour avoir enchainé 3 passages en force (cela témoigne triplement d'un défaut de vivacité, d'une obstination bornée et d'une certaine combativité -quand même ...-). Sur la gravure jointe, on le voit remettre les clés de la sagesse au grand maître Simon, dont il restera question ci-après.


De la même façon, Tangi se repent pour avoir ignoré ses devoirs de grand praticien. Il n'est toutefois pas cloué au pilori (Tarplan, ça ne se mange pas) car, au long du match, ses interventions étonnement véloces ont assuré quelques points nécessaires.




Jeannovitch a déclaré en fin de match:
Je crains passer le passage
De mort. quant bien ie y regarde
Qui ne le craint : n'est pas sage.
Rien ny vauldroit ma hallebarde.
Ne feroit pas une bombarde.
Si ie me cuidoye deffendre.
Chascun se tienne sur sa garde.
Quant mort assaut il se fault rendre.

Une traduction fidèle est donnée ci-après: je remercie mon coach et mon sponsor et je crois que j'ai réellement été mortel en défense et que, euh, je remercie aussi Virginie, que, euh, ben, m'a soutenu moralement mais, bon, ben, c'est le mental (Tarplan: rien à voir avec un certain fromage).

Marco a déclaré pour sa part:


Je ne scay devant qui j'apelle
De la mort : qu'ansi me demainne.
Armé me fault de pic. de pelle :
Et d'un linseul ce mest grant paine
Sur tous ay eu grandeur mondaine :
Et morir me faolt pour tout gage.
Qu'ost ce de ce mortel demainne
Les grans ne l'ont pas davantage.

Une traduction approximative donnerait: Ouah mortel les extensions! (Comme Simon, il lui faut beaucoup de mots pour exprimer une sentence simple et bien sentie ...)

Fabiano se repent d'une zone tragique,commise après avoir déjoué la défense appliquée de Mordelles. On le voit ci-contre au coeur de l'action. La cause de cet incident dans un parcours galopant réside sans doute dans la charge mentale (Tarplan: Fabiano n'a pas de batterie dans la tête, c'est une expression "imagée") qu'occasionne la proximité de la soutenance d'une thèse dont le Blog reproduit les premières pages ci-dessous:

Le sujet est un peu obscur mais Fabiano saura en parler avec pertinence; il a bénéficié, d'ailleurs, d'un entrainement accéléré lors du repas. Tout tient dans la mécanique des fluides ...



Enfin, saluons Tarplan, qui s'est repenti avec application dans les buts, après la sortie de Simon. Sa force de caractère, son sens de l'anticipation (ne pas se précipiter en toutes circonstances), sa délicatesse répétée, ses pas de danse, ses expressions délicates, la fraîcheur de ses joues, le soyeux de ses cheveux, la profondeur de son regard arghhhhh, ahhhh, Tarplannnnnnn...




LE REPAS:

Le repas était mixte et comprenait donc des joueurs, des spectateurs, des femmes (des joueurs) et Simon. Il a permis à chacun d'approfondir sa connaissance des mystères de la Guyane, sous la férule de Simon, redoutable conférencier dont la pensée chemine au gré de ... de quoi, d'ailleurs?

En cette circonstance, chacun aura compris que la Guyane est une illustration de la carte de tendre


Résumons les éléments: le père de Simon est à 20m de ses fils, dans une forêt où s'est logé un village de 100 personnes dont un chinois tenant un bar. Il n'y a nulle âme qui vive à moins de 200 km, si l'on excepte un camion de pompier et quelques cesna. L'activité dominante est la cueillette des pirhanas qui se pratique en réalisant quelques sauts, le 7ème étant généralement tragique. On mêle dans l'université du village sus mentionné, qui se nomme Séoul (ou Séaule ou quelque chose s'en approchant), des coréens de la Guyane hollandaise et des habitants de la Flandre, dont chacun sait qu'ils vivent à l'Est de la France (soit en fait, au Nord de la Bretagne car toute région située en dehors de la Bretagne est soit au Nord -cas probable- soit au Sud -cas moins fréquent-). L'ensemble de cet exposé est disponible au local du club, sous une forme "transubstanciée": dans un sac plastique assez étonnant.

Bref, c'était un repas moment d'une grande convivialité. Ludo était là mais Sam n'a pas chanté.

Tarplan s'était hélas éclipsé mais il nous a laissé un fier portrait. Remercions-le.



Jean-Michel, autre fugitif, joint aussi son portrait:

2 commentaires:

markovitch a dit…

Toutes mes excuses encore antoniovitch pour hier soir, il y des soirs avec et d'autres sans.
j'espere que tout le monde a apprécié Le repas, miss france, la guyane, le vin sans compter la soirée musicale pour ceux qui sont restés jusqu'au bout. + le baby foot enfin toutçà quoi

jeannovic a dit…

Oui Marcovitch tout a été parfait, bravo d'ailleurs pour le choix de l'animateur guyanais qui nous a offert un one-man-show digne des plus grands. A se demander tout de même (comme cela a pourtant été précisé sur la feuille de match) si c'est seulement l'épaule droite qui a subi un choc. Merci aux miss bretonnes de nous avoir accompagnés et supportés (dans tous les sens du terme), aux Gars Jean-Mi et Yanou pour nous avoir réchauffé le gosier et évidemment à nos cuistos du soir toujours aussi pros.