18 octobre 2009

BROCELIHAND - CPB5: 26 - 25

Le 17 octobre était une date faste dans l'histoire du CPB5:
  • anniversaire du grand Conducator, Marco
  • initiation à la comédie musicale pour Tangi (absent donc de la rencontre)
  • examen pour Jon (comment recoudre ce que l'on a détruit; Jon était absent lui aussi).
L'équipe de BROCELIHAND était connue car l'histoire du handball rennais met en scène les mêmes protagonistes depuis tant et tant d'années. Cette connivence n'allait cependant pas se transformer en complaisance (on appréciera la rime) et le match a été âprement disputé.

L'entame a consisté en un récital pour le CPB5. Les figures habituelles (la nouvelle en particulier) ont été appliquées et le score en a attesté: 0-3 au bout de 5mn. La défense était solide et bloquait l'essentiel des enclenchements depuis les ailes.

Un relâchement est intervenu: attaques moins construites, défense plus hésitante et en miroir, le numéro 7 (arrière latéral gauche de grande taille, puissant et rapide) a commencé à prendre confiance et marquer à 9, 10 mètres. Le jeu assez stéréotypé de Brocélihand (le demi centre distribue, feinte et lance l'arrière latéral) s'est avéré efficace face à une défense à plat du CPB qui n'arrivait pas à éviter les trouées. Le CPB a réussi à jouer l'essentiel des contre attaques, avec succès; par contre, les remises en jeu rapides ont encore pêché...

A la mi-temps, deux buts de retard laissaient augurer d'un possible retour ... Les consignes étaient alors de bloquer les enclenchements depuis les ailes, de prendre le 7 en individuelle (et de le chatouiller un peu car il prenait volontiers des tours - Herrib s'en est chargé et l'intéressé a cumulé 2 * 2mn ...) et de monter très haut sur le demi centre pour geler les actions. Ce dispositif a été efficace mais malheureusement, un manque récurrent de solidarité en secteur central a quand même conduit à des tirs adverses bien positionnés. Par contre, l'attaque du CPB s'est un peu relâchée, en se précipitant, sans grande préparation. Il y eut quelques belles figures, des liaisons arrière - pivôt, des débordements sur les ailes mais l'équipe a manqué d'un schéma collectif posé pour organiser les décalages.

La fin laissera un goût amer: un but est refusé à 15 secondes de la fin alors que de l'aveu de certains joueurs de Brocélihand, la balle était bien rentrée (magnifique lob avec effet de Laurent).

On retiendra aussi, tout au long de la partie, un jeu rugueux de certains joueurs de Brocélihand, rugosité qui a valu à Jeannovic une chute sur le dos, à Jean Mi un fauchage en règle à 8m, à Herrib un contact direct avec le mur, à Marco quelques bises sonores sur les joues ... L'arbitrage n'a malheureusement pas contenu ces débordements (on ne reviendra pas sur ce point: une fois encore, nous devons gagner quel que soit l'arbitrage et le match d'hier était à notre portée).

Marco a pris 2 * 2mn (sur une faute puis sur une contestation ...).

Merci à toute l'équipe pour cette soirée à l'orée de la forêt magique de Brocéliande (nous nous sommes largement perdus à l'aller mais nous avons trouvé le chemin du bar hôtel restaurant au retour, où Marco nous a régalés de cacahouettes et de diabolo menthe).

3 commentaires:

jeannovic a dit…

Que dire... Ben Herrib a tout dit (si ce n'est que c'était un diabolo fraise) et le reveil est douloureux (surtout physiquement). On retiendra les bonnes bolées du gars Fédrix et ses 40 ans!
En espérant ne pas tomber chaque semaine sur des équipes à 85% physiques, avec certains joueurs uniquement là pour casser et ne rien construire( cf le n°8 hier soir, même mon fils de 4 ans l'a repéré mais il paraît qu'on a les arbitres qu'on mérite). J'avoue que la notion de plaisir tient à ça aussi...histoire de ne pas se reveiller tous les dimanches comme ce matin...
En tous cas de bonnes choses entrevues quand même hier soir, n'oublions pas que nous avons fait match nul, tout n'est donc pas à jeter!

kubiac77 a dit…

match nul ou defaite car le score de herrib indique 26/25?

jeannovic a dit…

Défaite mais le dernier but de l'excellent Laurent est rentré sans être validé par l'arbitre. Ca vaut quand même le coup de parler de match nul pour le moral des troupes.
Victoire, défaite, match nul, tout cela est bien futile quand on pense aux sauts de cabris d'Herrib à Combourg l'an dernier: JP s'en souvient encore...